Expérimentations et ratages au jour le jour
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PROJET LA FABULERIE
LE LIEU
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Le musée (tel que noté sur le plan)
Le musée (tel que noté sur le plan)
L'espace de co-working
L'espace de co-working
Pistes de travail à explorer, developper...
la Fabulerie, l’espace, son espace, l’imaginaire qu’il génère. La serre, la connotation germinative, tout ceci concours à proposer deux projets :
L’un qui revisiterait la proximité entre son, musique et image que l’on trouve au cinéma en le démontant, le déplaçant le decontextualisant…
L’autre projet, puisque l’image est partout massivement, explorer son aspect minimal, via un personnage, une silhouette de lumière qui accomplit des gestes, pour nous faire revisiter les éléments fondamentaux du cinéma : l’écran, la projection, la lumière et ses relations au sonore, au musical.
L’idée est que les diverses productions sonores et plastiques se répondre et se nourrissent les unes les autres pour ne pas générer deux productions distinctes. (tenter de) Faire émerger une entité hybride mêlant la musique aux installations et l’ensemble au lieu.
Devant le miroir
Réception du public devant le grand miroir. On check les invitations et on donne au public un flyer avec un court pitch.
Utilisation du grand miroir : le public peut lire grâce au miroir un autre texte écrit à l'envers derrière lui, il peut essayer de s'incruster dans un dessin fait sur le miroir...
Entrée dans la pénombre
Le public est invité à rentrer, à s'acclimater à la pénombre, il commence à voir plus précisément l'espace et découvrir quelque chose qu'il n'avait pas perçu en rentrant…
Le violoncelle…???
(Le violoncelle couvert d’une bâche au centre de la serre )
Très peu éclairé on le distingue à peine par endroit lorsque la bâche entre en contact avec certaine partie...
La salle de ciné cinétique …
Un petit videoprojecteur muni d'un écran vient du fond de la salle noire de Coworking en glissant sur un cable et arrive vers les spectateurs dans la serre.
La silhouette installe un dispositif.
Dès qu'il apparaît, cela éclaire aussi le musicien, son instrument qui était dans l’ombre.(Dispositif (calque ou autre) pour que cela n'éclaire que l'instrument et pas le musicien.)
La silhouette se met à battre la mesure, et s’adresse autant aux spectateurs qu’au musicien puisque l’écran est visible des deux cotés. Au moment où il se met à battre la mesure le musicien se met à jouer, mais le son vient de l'autre pièce ou un autre musicien (?) se met à jouer avec lui.
La silhouette continue de battre la mesure mais repart en marche arrière et retourne dans la pièce de coworking.
Ou :
Sous les calques … Le personnage dors sous une carte géographique. Il s'en débarrasse et se glisse sur l'écran. Il devient flou. Une fois du coté flou, il se rend compte qu'il a oublié la la carte, il finit par la rattraper en faisant glisser sur l'écran la consulte, puis il a rempli, il a refait passer une fois pliée.
Une fois fait il disparaît en diminuant jusqu’à devenir un point lumineux.
Ou :Ou :
La boite noire …
Une boite (dimension à déterminer), faite de tolles qui bougent par intermittence, grâce à un mécanisme assez sommaire et laisse apparaître des effets lumineux entrecoupées de craquements, de glissements, de grincements, produit par les tôles qui frottent les unes sur les autres.
L'observatoire des rêves latents
Dans la grande salle de la serre, deux cônes en bâche fine translucide se déploient lentement des deux fenêtres de la cabane et viennent s'accrocher au grand mur écran et sur le haut du premier rideau.
Le public distingue ce qui est projeté mais à travers les bâches translucides, l'image est floue. On entend le son (distinctement ou ?) des deux films qui se mélangent, se répondent (choisir des extraits avec des dialogues dans les langues différentes) .
Musique, son
Les ombres en marche
Une lumière ponctuelle projette les ombres des objets, du mobiler présents dans la salle, y compris celle des spectateurs…
L'écran à double fond (le couloir des ombres lasses)
Y a t-il une vie dans l’épaisseur d'un écran ?
Un double écran est tendu devant la petite estrade. Les deux écrans sont à 1,5m environ l’un de l’autre.
Sur le premier écran est projeté un film qui montre une silhouette munie d’une lampe électrique qui cherche quelque chose dans la pénombre.
Les images du film créent de la lumière qui éclairent des objets disposés entre les deux écrans et créent des ombres sur le deuxième écran.
Le public est invité à déambuler le long du deuxième écran, il voit d’abord ce qu’il y a entre ces deux écrans (comme sur la photo dessous, où il manque pour l'instant le deuxième écran), puis longeant le deuxième écran il voit les ombres que la lumière du film produit sur cet écran.
Le public est invité à déambuler le long du deuxième écran, il voit d’abord ce qu’il y a entre ces deux écrans (comme sur la photo dessous, où il manque pour l'instant le deuxième écran), puis longeant le deuxième écran il voit les ombres que la lumière du film produit sur cet écran.
Musique, son
Narcisse contrarié (dernier tableau ?)
Dans la grande salle de la serre, une flaque d'eau se forme sur la petite estrade. L'image d'un personnage projeté sur le mur se reflète et s'admire dans cette flaque. Il essaie désespérément de troubler l'eau avec des cailloux qu'il jette à répétition.
Jusqu'au moment où il éternue…se trouble et disparait
NOTES EN VRAC
Travail IN SITU
L’esprit du lieu… que nous inspire-t-il au point de vouloir y créer quelque chose ?
Non seulement l’œuvre produite tient compte du lieu où elle est installée mais elle lui est dédiée. Dédiée à son histoire, influencée par ses spécificités spatiales, matériologiques, sonores, qui vont avoir un impact émotionnel plastique directement sur le travail fait dans ce lieu.
Le travail de préparation in situ s'enrichit de l'interaction entre le lieu, les deux musicie(nne)s et le plasticien dans un aller retour permanent ; chaque réalisation se nourrissant l’une l’autre au gré des « rencontres » avec le lieu.
Le plasticien jouant parfois le rôle d’interface entre le lieu et le travail de composition / improvisation des musiciens par des propositions plastiques pouvant aller du volume à la video projection.
Ce qui sera joué, performé dans ce lieu ne pourra pas l’être de nouveau ailleurs. Ainsi cette création s'applique à un site spécifique qui va influencer le travail, voire le modeler, être déterminé par le site où il a lieu.
Choisir un lieu pour y jouer dedans, avec, mais une seule fois.
Se réinventer à chaque fois dans un battement singulier entre improvisation et composition.
« C’est une manière de dire que ce qui est produit a du sens ici et maintenant. Ailleurs et en d’autres circonstances, cela ne signifie rien. »
« Il s’agirait donc pour l’œuvre in situ d’établir un lien essentiellement esthétique avec le lieu mais dans une démarche autonomiste pour maintenir sa valeur en soi, celle d’objet esthétique. »
« Ainsi l'objet d'art ne se trouve pas seulement dans un lieu, il est du lieu et surtout avec le lieu, il est objet-lieu d’art. »