Expérimentations et ratages au jour le jour
Thomas Baudin - guitare arrangée - bruits
Antoine Lisolo - percussion - pad
Michel Massi - scénographie - machinerie - image - lumière
JEUX HYBRIDES
La Fabulerie / Marseille
8 novembre 2024

Le collectif Volta Sola investit les espaces de La Fabulerie avec une création pensée spécifiquement pour le lieu. Digression autour des éléments constitutifs du cinéma (écran, lumière, machinerie...) via une interaction entre espace, images, sons, pour une seule fois, « una volta sola ».
Pistes de travail à explorer, developper...
L'installation se développerait en plusieurs tableaux, événements.

Propositions (chronologie à décider sauf pour le n*1 ) :
Devant le miroir
Réception du public devant le grand miroir. On check les invitations et on donne au public un flyer avec un court pitch. 
Utilisation du grand miroir : le public peut lire grâce au miroir un autre texte écrit à l'envers derrière lui, il peut essayer de s'incruster dans un dessin fait sur le miroir...
Entrée dans la pénombre 
Le public est invité à rentrer, à s'acclimater à la pénombre, il commence à voir plus précisément l'espace et découvrir quelque chose qu'il n'avait pas perçu en rentrant...
La verrière en-nuagée
On aperçoit un type (moi!) qui manipule de petits bouts de papier sur plusieurs plaques de verre suspendues, superposées avec une lumière en dessous. On actionne le grand rideau noir qui dévoile la verrière et on voit apparaitre des nuages qui s'y projettent (l'ombre des petits bouts de papier et de celluloïd).
Les plaques de verre se déplacent lentement et font se combiner les papiers-nuages les uns avec les autres.
Lion où es-tu ?
Délaissant le dispositif "nuages" le type installe un écran pliable de soirée diapo,  le lion de la MGM vient rugir dessus.
Le type tend un micro proche de l'écran et amplifie le  rugissement du lion qui remplie tout l'espace.
Soudain l'image du lion disparaît, mais le rugissement continue.  Le manipulateur soulève le capot de l'appareil et une lumière violente s’échappe de l'appareil projetant les ombres d'objets que le manipulateur retire au fur et à mesure de l’intérieur du projecteur et place devant cette lumière. Les objets s'accumulent et leurs ombres finissent par occuper toute la pièce. 
La lumière vient de temps effleurer un corps, celui de Thom, il est muni d'une guitare. Il se met à jouer, il joue un riff en duo avec le son du lion, mais on entend le son de sa guitare venir d'un autre espace. (la salle voûtée de Co-working ?). De cet autre espace on entend jouer un autre instrument. Antoine s'accorde peu à peu avec Thom et le lion, ils arrivent un court instant à jouer ensemble. Thom se déplace amenant avec lui, le public et rejoint Antoine.  Le son du lion disparait.
Antoine et Thom jouent ensemble avec au fond de la salle une photographie de la série Fables, "L'homme sans tête qui tire sur le lion" éclairée avec un videoproj, le videoproj s’éteint la photo reste là.
Stand clear of the closing doors please
Projection dans la grande salle de la serre de la vidéo dans le métro de New York. Dans la dernière séquence où un personnage évolue sur un fond de cases, avec en fond sonore Stand clear of the closing doors please, une musique jouée par Antoine et Thom vient se superposer et prendre la place de cette annonce, en même temps que se superpose la silhouette de Pétitwell sur ce personnage du metro.
Il se retrouve seul sur l'écran, s'engage un dialogue, une danse ? avec Antoine et Thom. Le personnage essayant de se cacher d'une niche à l'autre.
L'observatoire des rêves latents
Dans la grande salle de la serre, deux cônes en bâche fine translucide se déploie lentement des deux fenêtres de la cabane et viennent s'accrocher au grand mur écran et sur le haut du premier rideau.
Parmi le public on invite deux ou quatre personnes à venir projeter ses rêves latents. Ils choisissent un petit extrait de film qu'ils sont les seuls à voir clairement.
Le public distingue ce qui est projeté mais a travers les bâches translucide, l'image est floue. On entend le son (distinctement ou ?) des deux films qui se mélangent, se répondent (choisir des extraits avec des dialogues dans les langues différentes) .
Musique, son
L'écran à double fond (le couloir des ombres lasses)
Y a t-il une vie dans l’épaisseur d'un écran ?
Un double écran est tendu devant la petite estrade. Les deux écrans sont à 1,5m environ l’un de l’autre.
Sur le premier écran est projeté un film qui montre une silhouette munie d’une lampe électrique qui cherche quelque chose dans la pénombre.
Les images du film créent de la lumière qui éclairent des objets disposés entre les deux écrans et créent des ombres sur le deuxième écran.
Le public est invité à déambuler le long du deuxième écran, il voit d’abord ce qu’il y a entre ces deux écrans (comme sur la photo dessous, où il manque pour l'instant le deuxième écran), puis longeant le deuxième écran il voit les ombres que la lumière du film produit sur cet écran
.
Musique, son
Narcisse contrarié
Dans la grande salle de la serre, une flaque d'eau se remplit. Un personnage projeté sur le mur se reflète et s'admire dans cette flaque.  Il essaie désespérément de troubler l'eau avec des cailloux qu'il jette à répétition. 
Jusqu'au moment où il éternue… 
Back to Top